[Ciné] Hunger Games 3.2 + Mon Roi

Chronique Ciinéma - Hunger Games La Révolte Partie 2 et Mon Roi

Deux films extrêmement différents dont je vous parle aujourd’hui. D’un côté, Hunger Games – La Révolte : partie 2, que j’appellerais Hunger Games 3.2 pour plus de simplicité, gros blockbuster américain très attendu. De l’autre, Mon Roi, le dernier film de Maïwen avec Vincent Cassel. Celui pour lequel j’avais de grosses attentes m’a énormément déçue, et celui duquel je n’attendais pas grand chose est devenu un chef d’oeuvre à mes yeux.

Hunger Games 3 – La Révolte : partie 2

Hunger Games, la saga à succès est enfin terminée. A l’origine une trilogie de livres, la saga a été développée en 4 films (2 films pour le 3ème livres comme c’est souvent le cas ces temps-ci dans le superproductions fantastique).

J’avais beaucoup aimé le troisième film, L’Embrasement, qui, même s’il manquait d’action, était fort en émotions. Ayant lu les livres l’été 2010, je savais ce dernier opus commençait lentement pour se finir en beauté, et espérais donc que le 4ème fim soit riche en action. Etant donné ce choix de diviser le livre en 2, je m’attendais vraiment à ce que La Révolte commence sur les chapeaux de roue. Malheureusement…

Avec toute la nation de Panem dans une guerre à grande échelle, Katniss affronte le président Snow dans une confrontation finale.
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Un manque d’action… mais les scènes qui bougent valent le coup

Comme dit plus haut, étant donné que le livre est divisé en deux parties, la première partie étant plus sur la réflexion et la stratégie, j’attendais de la deuxième partie qu’elle relâche toute l’action. Or, sur 2h17 de film, il n’y que 30 minutes d’action… Autant dire que le début est plutôt long ! Pourtant, ça passe trop vite. C’est un gros paradoxe de ce film je trouve. Certaines scènes importantes sont beaucoup trop rapides et celles dont on se moque durent longtemps.

Néanmoins, les scènes d’action une fois commencées valent le coup ! J’étais ravie de pouvoir reconnaître les lieux de tournage qui ont servi au Capitole, comme Noisy-le-grand (la scène avec le pétrole),  Ivry sur Seine ou le RER de banlieue !

Un manque d’émotions

Si le 3ème film manquait d’action, je trouvais que le jeu des acteurs, surtout de Jennifer Lawrence rattrapait cela par les émotions. Ce que je n’ai pas du tout ressenti dans ce dernier film. D’accord, c’est la guerre, on n’a pas le temps de s’attarder sur les morts je comprends tout à fait et même ça me plaît. Mais de manière général, à part la scène où elle voit le chat à la fin, je n’ai RIEN ressenti. Le pire étant la scène finale qui ressemble à une vaste blague, voire à un sketch tellement c’est ridicule.

Quant au triangle amoureux entre Katniss, Gale et Peeta, je le trouve expédié beaucoup trop rapidement. Tout ça pour ça. Alors oui je comprends pourquoi elle choisit l’un plutôt que l’autre, les personnages ont beaucoup évolué durant les films et ont changé. Mais… ce n’est pas convaincant. C’est même décevant. Le plus drôle est la scène où Peeta et Gale se parlent alors que Katniss fait semblant de dormir, c’était tellement ridicule on se croyait dans Twilight.  A part la scène du Capitole où Katniss envoie LA flèche, celle là elle est à la hauteur de mes attentes !

Au final, ce film est donc vraiment une déception selon moi et n’est pas à la hauteur de mes attentes après les 3 premiers films.  Mention spéciale tout de même à l’acteur qui joue Finnick car j’adore ce personnage et la manière dont il le joue, et à feu Mr. Phillipe Seymour Hoffman, mort au cours du tournage de Hunger Games qui campe un Plutarch génial.

Ma note : 3/5

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Mon roi

A sa sortie le 21 octobre, je m’étais dit qu’il fallait que je vois ce film qui semblait plaire à beaucoup de monde. Et puis le temps à passer, j’ai préféré voir les blockbusters, et je pensais ne jamais réussir à voir Mon Roi. J’en étais venue à ne presque plus avoir envie de le voir, et n’en attendais rien de particulier. Ayant seulement vu l’interview de Maïwen au Petit Journal le mois dernier, je savais qu’elle qualifiait Vincent Cassel de « génie » et qu’il campe dans le film un pervers narcissique. Point.

 Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a adoré ? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ? Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer…
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un jeu d’acteurs incroyable

Après avoir donc été qualifié de « Génie » par Maïwen, j’attendais clairement Vincent Cassel au tournant. Je n’ai pas été déçue, au contraire. J’ai été bluffée devant son talent. Il joue avec une justesse incroyable et laisse passez tellement d’émotions dans un regard, le ton de sa voix, que comme Emmanuelle Bercot je sentais que j’étais tombée sous son charme, dans son piège. D’ailleurs, Emmanuelle Bercot, que j’avais déjà vu dans Polisse est excellente aussi.  Les personnages secondaires (Isild Le Besco, la soeur de Maïwen, et Gaspard Uliel) ont aussi leur importance et une chouette personnalité.

… Mais ce duo d’acteurs ! Il marche à la perfection.

un déroulement impeccable et dynamique

Le film commence par un accident de ski qui envoie Tony (Emmanuelle Bercot) dans une clinique du genou pour rééducation. Le reste du film, avec Georgio (Cassel) est donc en fait des flash backs. Je savais quue Vincent Cassel jouait u pervers narcissique, mais pourtant le film est tellement bien fait qu’on comprend pourquoi Tony s’attache à lui. Il est spécial, on vit tous leurs petits moments de joie, on comprend que Tony est enfin heureuse d’avoir trouvé un homme avec qui fondé une famille. Et le pervers narcissique ressort. La musique du film est top, c’est dynamique, ça a beau durer 2h ça passe vite, on veut savoir la suite, on veut prendre Tony dans nos bras, ou lui mettre des claques selon la scène.  C’est un film dans lequel on rentre très facilement et qui nous happe jusqu’au bout. L’alternance entre le présent à la clinique (coucou Norman) avec des rires et une certaine insouciance de la jeunesse contraste parfaitement avec le passé beaucoup plus sombre.

Pour conclure, je dirais que je me suis pris une bonne grosse claque avec Mon Roi. C’est un film très fort, parfaitement monté et interprété. Un film qui fait réfléchir sur ce qu’est vraiment la perversion narcissique aussi. Ne croyons pas Biba et Glamour, tous les hommes sont loin d’être des pervers narcissiques quand on voit vraiment l’interprétation de Cassel ! « Toi, toi mon toit, toi, toi mon tout mon roi. « 

Ma note : 4,75/5 

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