Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours adoré lire. Petite, je me cachais sous ma couette pour lire avec ma lampe de poche au lieu de dormir et en grandissant, si j’ai bien sûr dû avoir quelques périodes de relâchement au niveau de mon rythme de lecture (coïncidant avec une utilisation accrue de l’ordinateur) , ma passion ne m’a jamais quittée. A Paris, je lisais essentiellement dans le métro, mais depuis que je suis à Bordeaux j’essaye de lire un peu plus.
Ces derniers temps, l’automne étant enfin là, je trouve extrêmement agréable de m’allonger dans mon canapé avec une tisane et un bon livre et j’ai donc lu un peu plus qu’au début de l’année. Pas mal de belles découvertes que j’ai décidé de vous faire partager dès à présent de manière régulière !
Je trouve la plupart de mes livres chez Mollat, la plus grande librairie indépendante de France, qui se trouve donc à Bordeaux. Les libraires ont l’habitude d’épingler un petit mot sur la couverture des livres qui leur ont plu et c’est grâce à eux que je choisis mes nouvelles lectures ! Je leur fait confiance et je n’ai jamais été déçue, leurs coups de coeur sont devenus les miens ! (Mon rêve serait d’ailleurs de travailler pour eux, mais c’est une autre histoire !)
Voici donc mes dernières lectures : Les trois premiers tomes d’Outlander, les deux premiers de la trilogie policière suédoise Les Visages de Victoria Bergman, et enfin le livre que j’ai lu pour le club de lecture du blog Mango & Salt Petites recettes de bonheur pour le stemps difficiles. C’est un peu long mais étant donné qu’il y avait deux séries j’ai voulu parler de tous leurs tomes. Les prochaine fois j’essaierai de me limiter à 2/3 livres !
Outlander – Tomes 1, 2 et 3
Les livres Outlander, c’est comme la série, vous avez compris que je les aime fort ! J’ai d’abord commencé par regarder la série avant de me lancer dans les bouquins tant l’univers m’avait plu. Jonglant avec brio entre science-fiction, roman historique et histoire d’amour, c’est une saga très addictive ! J’ai enchaîné les 3 premiers tomes à la suite (de 900 pages chacun) tant j’avais hâte de découvrir la suite de l’histoire.
Outlander #1 – Le chaudron et le tartan
Claire, infirmière de guerre pendant la Seconde Guerre Mondiale a été séparée de son historien de mari pendant la guerre. Une fois la guerre terminée, ils partent en voyage en amoureux en Ecosse. Lors d’une promenade en solitaire , Claire touche un menhir et se retrouve propulsée 202 ans plus tôt, en l’an 1743, à l’aube de la guerre entre l’Ecosse et l’Angleterre. Suspecte aux yeux des Ecossais comme des Anglais, elle va se retrouver forcée de vivre au milieu d’un clan Ecossais, et d’épouser l’un d’entre eux si elle veut survivre.
En commençant ce livre, j’avais un peu peur de m’nenuyer, venant tout juste de terminer la série en étant tirée. D’autant plus que la série avait la réputation d’être très fidèle au livre. Il n’en fût rien. C’est effectivement très fidèle, mais narré différemment (du point de vue de Claire uniquement), avec quelques petits changements par ci par là qui rendent la lecture passionante. Il reste à ce jour mon tome préféré de la sage, car quoi de plus beau qu’un amour naissant, je vous le demande ?! D’autant plus qu’on découvre les paysages vierges de l’Ecosse sous les yeux novices de Claire, et ça donne envie, très envie. Les personnages de Claire et Jamie sont extrêmement attachants et fin ne donne qu’une envie : lire la suite ! Ce que j’ai donc fait sans tarder.
Note : 5/5
ATTENTIONS SPOILERS POSSIBLES POUR LA SUITE DANS LES SYNOPSIS
Outlander #2 – Le talisman
1968. A la mort de son mari, Claire emmène sa fille en Ecosse, sur les lieux mêmes où, 20 ans plus tôt, elle a vécu d’extraordinaires aventures.
Bon, j’en n’en dirais pas plus sur le pitch du tome 2 parce qu’il faut garder le suspense. Cette claque que je me suis prise en commençant le tome ! La fin du 1 ne laisse en aucun cas présager une telle suite ! Pour tout vous dire, j’avais acheté le tome 2 en anglais au début, mais le suspense était tellement énorme que j’ai couru me l’acheter en français pour pouvoir le lire plus vite et être bien sure de louper aucun détail ! En effet, le livre débute en 1968 et il faudra attendre une centaine de pages avant de reprendre l’histoire de 1744 que nous avons laissé en supsens à la fin du premier tome.
J’ai trouvé que ce deuxième opus trainait un peu en longueur. Etant donné que commence en 1968, avec Claire et que nous retournons ensuite dans le passé, j’ai ressenti pendant toute la lecturecomme une épée de damoclès au dessus de nos têtes : Claire va quitter le passé, et par conséquent Jamie. Bien sûr je me suis demandé quand et comment cela allait-il se passer, mais du coup j’ai un peu vécu cette lecture « dans la peur ».
Ce tome se concentre pleinement sur la rébélion jacobite (aka le soulevement d’une grande partie des Ecossais contre la Couronne d’Angleterre visant à remettre sur le trône le « Bonnie Prince Charlie », fils de Jacques VII d’Écosse se soldant par une terrible bataille en 1746. Pour la petite histoire, la défaite des Ecossais en 1746 à Culloden a entraîné la fin du mode de vie à l’écossaise avec l’abolition du tartan, de la cornemuse et la dissolution des clans) – fin de parenthèse mais je trouve cette période extrêmement intéressante ! Le livre n’explique pas tous les tenants et aboutissants mais permet néanmoins une bonne compréhension de l’Ecosse. Si j’ai aimé en savoir plus à ce sujet, j’ai trouvé l’histoire un peu trop axé sur la géopolitique et pas assez sur la romance mais la fin donne vraiment envie de lire le 3 quand même ! (Ce que, encore une fois, j’ai fait sans attendre).
note : 3,5/5
Outlander #3- le voyage
20 ans se sont écoulés depuis le périple de Claire dans l’Ecosse du 18ème siècle.
Si elle a refait sa vie depuis, le souvenir de Jamie Fraser et des années tumultueuses vécues ensemble reste intact. Aussi, lorsqu’elle apprend qu’il survécu à la bataille sanglante de Culloden, elle se retrouve confrontée à un terrible dilmne. En remontant une nouvelle fois le temps, va-t-elle retrouver Jamie 20 ans plus tard ?
Dans ce tome, on passe constament du 20e au 18e siècle. Au 20e siècle, on continue l’histoire débutée au début du deuxième tome, en en sachant un peu plus. Au 18e siècle, nouveauté dans le récit, on suit les avantures de Jamie, de Jamie sans Claire je veux dire. Si les récits de Claire sont racontés à la première personne du singulier, ceux de Jamie sont cependant à la troisième personne du singulier. Claire reste l’héroïne !
J’ai adoré le début de ce livre et je l’ai dévoré à une vitesse incroyable. Je le lisais même dans le bus sur la côte amalfitaine au plus grand damn de mon amoureux qui voulait (et il avait raison) que je profite du paysage ! Enfin on retrouve le couple Claire/Jamie amoureux, même si beaucoup de choses se sont passées dans leurs vies respectives ces 20 dernières années. Cependant j’ai trouvé ce livre un peu « too much » : beaucoup (trop) de péripéties empêchant de profiter à fond de leurs retrouvailles. J’avais l’impression qu’à chaque chapitre ils avaient un nouveau problème à résoudre. Après l’Ecosse et Paris, l’auteure nous emmène cette fois dans une toute autre partie du monde (que je vous laisse découvrir), mais… je n’ai pas tant apprécie que ça cette partie. Et pour une fois à la fin du livre je me suis dit (sérieusement ?! Encore une péripétie ?! Encore un nouvel endroit ?!) Bon je comprends qu’il faille se renouveler mais ça faisait un peu trop à mon goût donc j’ai laissé décanté pour lire d’autres choses en attendant … Et puis je viens de commencer le tome et je comprend en fait que le changement de « décor » à chaque tome nous permet d’en savoir plus sur ces différents pays au 18ème siècle ce que je trouve finalement très intéressant !
note : 4/5
Les visages de Victoria Bergman
LES VISAGES DE VICTORIA BERGMAN #1 – PERSONA
La psychothérapeute Sofia Zetterlund suit deux patients particulièrement difficiles : Samuel Bai, un ancien enfant-soldat de la Sierra Leone et Victoria Bergman, une femme profondément meurtrie par un violent traumatisme d’enfance. Tous deux présentent des signes de personnalités multiples.
Un jeune garçon est retrouvé mort derrière des buissons, près d’une bouche de métro, le corps momifié et sauvagement mutilé. Pour l’inspecteur Jeanette Kihlberg, l’enquête s’annonce compliquée : il est d’origine étrangère et personne ne semble se préoccuper de sa disparition. Bientôt une nouvelle victime impose l’horrible évidence d’une série.
Chacune de leur côté, la flic et la psy se voient confrontées aux mêmes questions : Combien de souffrances peuton infliger avant de basculer dans l’inhumain et de devenir un monstre ? À quel moment la victime se mue-t-elle en prédateur ? Et peut-on être mauvais si on ne ressent aucune culpabilité ?
J’ai dévoré ce livre en quelques jours. On suit donc 2 personnages féminins, la psy et la comissaire de police. Mais il y a également des chapitres écrits pour une troisième personne, une inconnue qui fait des choses bizarres, d’ailleurs ses chapitres sont écrits d’une manière très particulière. Et puis tout se recoupe, il y a d’énormes retournements de situation, le lecteur sait des choses que ertains des protagonistes ignorent encore. L’intrigue est passionant, j’avais envie de leur crier de faire attention par moments.
J’ai beaucoup aimé le personnage de la comissaire, un vrai personnage fort et féministe, mais très humain. Une mère qui travaille beaucoup, qui se sent juger pour cela mais qui aime profondément son fils.
Le livre m’a beaucoup dérangée par moments. Il y est question de viol d’enfants, de très jeunes enfants parfois… et c’est parfois raconté de manière détaillée. Donc apprendre les tenants et aboutissants du viol d’une fillette de 3 ans par son père, ce ne sera pas forcément du goût de tout le monde et je peux le comprendre. Mais tous les détails ont un sens dans l’histoire. C’est bien plus qu’un simple livre policier, il ne s’agit pas seulement de résoudre une enquête, c’est davantage un livre sur l’humain et sur l’extraordinaire pouvoir du mental. Il faut bien s’accrocher par moments (je ne pouvais pas manger en lisant ce bouquin) mais c’est très original et j’ai beaucoup aimé.
note : 4/5
LES VISAGES DE VICTORIA BERGMAN #2 – trauma
Un important homme d’affaires est retrouvé sauvagement assassiné dans son appartement de Stockholm. Son corps a été dépecé et la scène du crime peinte au rouleau avec son sang. Plus tard, une femme de la haute société est découverte dans un souterrain, une corde de piano autour du cou. Le fils d’un haut fonctionnaire trouve quant à lui la mort dans une piscine municipale de la capitale. Seul lien apparent : un bouquet de tulipes jaunes laissé sur les lieux des crimes.
La commissaire Jeanette Kihlberg est chargée de l’enquête. Toujours hantée par la mystérieuse Victoria Bergman, elle continue simultanément ses recherches dans l’affaire classée de jeunes sans-papiers assassinés et fait appel à la psychothérapeute Sofia Zetterlund pour établir un profil du meurtrier. De son côté, Sofia continue son autothérapie pour tenter de reprendre le contrôle d’elle-même mais ses absences ne font que s’intensifier. Pendant ce temps, Victoria Bergman mène sans relâche sa croisade contre les faibles…
Avec ce roman d’une noirceur vertigineuse, Erik Axl Sund poursuit sa plongée dans les tréfonds du psychisme humain et offre une suite électrisante àPersona.
On continue donc l’affaire commencée dans Trauma. J’ai autant aimé que le premier tome, toujours aussi riche en découvertes ! On découvre de nouveaux personnages, certains dont je n’aurais absolument pas soupçonné l’existence. On en apprend plus sur la vie et le caractère de Sofia notament. Le tome 3 sort début octobre, il me tarde !
note : 4/5
Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles
États-Unis, années 1940. Glory, enceinte et déjà mère d’un petit garçon, souffre de l’absence de son mari, parti au front, de l’autre côté de l’Atlantique. À des centaines de kilomètres d’elle, Rita, femme et mère de soldat également, n’a pour compagnie que la fiancée de son fils. Une lettre, envoyée comme une bouteille à la mer, va les réunir. Entre inconnues, on peut tout se dire. Les angoisses, l’attente des êtres aimés, mais aussi les histoires de voisinage, les secrets plus intimes et les recettes de cuisine. Les petites joies qui font que, dans les temps les plus difficiles, le bonheur trouve son chemin. »
Celles qui me suivent sur Instagram ont vu ce livre passer plusieurs fois, je l’ai lu pour le #ClublectureMS aka le Club de Lecture lancé ce mois-ci par la jolie Victoria du blog Mango & Salt. Ce blog est l’un de mes préférés et grâce à ses revues littéraires de ces derniers mois, je savais que l’on avait plus ou moins les mêmes goûts en matière de lecture et je n’ai donc pas hésité une seconde à participer à son club de lecture.
Après avoir terminé les 2 premiers tomes de Victoria Bergman j’avais envie de quelque chose d’un peu plus léger et c’est donc dans cette optique que je me suis lancée dans la lecture de ce livre.Je vous le dis tout de suite, j’ai adoré. Et je remercie mille fois Victoria car ce n’est absolument pas le genre de livre vers lequel je me dirige habituellement. On rentre dans le vif du sujet dès la première page, et ça j’aime beaucoup. On s’attache très vite à la personnalité de Glory et Anna, qu’on apprend à découvrir au fil de leurs lettres. Leur vie n’est pas toujours facile avec leurs maris et enfants partis faire la guerre, mais elles trouvent toujours les mots justes pour se réconforter mutuellement. Des fois, c’est même carrément triste. On appprend aussi à aimer les personnages secondaires, ceux qui font partie de la vie de Rita et Glory, ils ont chacun leur petit caractère ! Pendant 2 ans cette correspondance va durer et elles vont partager leurs joies, leurs problèmes, leurs peines. Je me surprenais à attendre impatiemment la réponse de l’autre, ou de râler si elle ne répondait pas à une question. Je suis vraiment rentrée dans ce livre.
J’ai aussi beaucoup appris sur la manière dont la Seconde Guerre Mondiale a été vécue par les Américains. Ce livre reflète très bien leur patriotisme je trouve. Mais surtout, c‘est un livre riche en émotions, qui m’a fait éclaté de rire, mais aussi pleurer – de tristesse, ou de joie en le refermant. Une petite pépite qui fait chaud au coeur !
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