Au programme aujourd’hui, une comédie française et un gros block buster américain ! Vous commencez à le savoir si vous lisez mes chroniques régulièrement, j’aime bien alterner entre des genres assez différents d’un film à l’autre.
Five me tentait beaucoup après avoir vu sa bande annonce, ça avait l’air franchement drôle et décalé et puis j’aime beaucoup Pierre Niney. Quant à Divergente, j’ai lu tous les livres après avoir vu le premier film et je continue d’aller voir les suites au cinéma, « histoire de » comme on dit. Alors, que valent ces deux films ?
Five
Cinq amis d’enfance rêvent depuis toujours d’habiter en colocation. Lorsque l’occasion d’emménager ensemble se présente, Julia, Vadim, Nestor et Timothée n’hésitent pas une seule seconde, surtout quand Samuel se propose de payer la moitié du loyer ! A peine installés, Samuel se retrouve sur la paille mais décide de ne rien dire aux autres et d’assumer sa part en se mettant à vendre de l’herbe. Mais n’est pas dealer qui veut et quand tout dégénère, Samuel n’a d’autres choix que de se tourner vers la seule famille qu’il lui reste : ses amis !
Comme je vous le disais, la bande annonce m’avait fait beaucoup rire et si comme moi elle vous plaît, sachez qu’elle n’ait pas mensongère et que le film est à la hauteur ! J’ai énormément ri pendant ce film, vraiment cela faisait longtemps que je n’avais pas autant ri. A devoir me forcer à me reconcentrer sur les scènes suivantes tellement j’étais hilare. Et toute la salle était avec moi.
Le film commence par la fin, mais la fin vous surprendra quand même ! De manière générale le film propose quelques surprises comiques très drôles, du comique de situation comme on dit. Certaines vannes un peu « pipi-caca » (si vous avez vu le film vous comprendrez !) peuvent sembler un peu grosses et tireés par les cheveux mais le fait est que ça fait rire.
J’ai beaucoup lu de critiques négatives concernant le jeu d’acteurs, personnellement je les ai trouvés tous bons. Surtout Pierre Niney qui est incroyable, qu’il doive jouer le petit gars du 16ème ou le drogué. Il a un talent fou.
Ses compagnons ne sont pas mal non plus, surtout François Civil qui m’a beaucoup fait penser à Orelsan dans Bloqués. Je ne le savais pas en voyant le film mais l’un des 5 héros (Vadim) est en fait le réalisateur du film, son premier film. Il ne s’est pas donné le meilleur rôle puisqu’il joue un peu le rabat joie du groupe.
Sur le plan visuel le film est très beau, et je ne l’attendais pas au tournant pourtant puisque je ne demande pas à une comédie de rechercher des plans particulièrement intéressants. Mais c’est pourtant le cas. Des plans à la GTA qui rendent parfaitement bien, des transitions originales (la piscine ou le chien qui vieillit). C’est recherché du début à la fin, et le rendu est top.
Enfin je parlerai du scénario et de son postulat de base auquel je n’ai pas forcément adhéré : Sam (Pierre Niney) en galère d’argent qui décide de ne rien dire à ses amis et préfère commencer à dealer de la drogue plutôt que de rendre l’appartement. J’ai trouvé ça un peu gros, cela étant dit ça ne m’a pas gâché le film et le reste coule plutôt bien.
J’ai donc passé un très bon moment devant ce film et je vous invite vivement à aller le voir !
Ma note : 4/5
Divergente 3 : Au delà du mur
Sous le choc, Tris et Quatre doivent fuir et franchir le mur encerclant Chicago. Pour la première fois, ils quittent la seule ville et famille qu’ils aient connues. Mais au delà du mur se trouve un monde hostile qu’ils vont devoir affronter. Tris et Quatre doivent rapidement déterminer en qui ils peuvent avoir confiance alors qu’une bataille menaçant l’humanité toute entière est sur le point d’éclater…
Pour commencer petit historique de ma relation avec la saga Divergent : j’ai lu le premier tome de Divergent il y a des années, et je ne l’avais pas aimé. 2 ans plus tard je suis allée voir le film quand il est sorti et pour le coup ça m’a plu, beaucoup plus que le livre en tout cas. Je trouvais les décors incroyables et comment ne pas aimer Four ?
Dans ma lancée, j’ai lu le tomes 2 (sans grande passion) et j’ai détesté lire le tome 3 que j’ai trouvé vraiment mauvais. Puis le second film est sorti au cinéma et encore une fois je l’ai trouvé plus qualitatif que le livre.
Revenons en au film, à cette première partie du troisième tome. Comme toujours avec les livres Young Adult ces dernières années, on coupe le dernier tome en 2 gardant l’action pour un tout dernier film. Une grosse bêtise si vous voulez mon avis, surtout dans le cas de Divergent.
Ce film est… assez banal. Je ne me suis pas vraiment ennuyée (il dure 2h ce qui est relativement court pour une grosse production par les temps qui courent) mais à aucun moment je n’ai eu de véritable plaisir, ni de suspens.
Ce film est plat, vide et ne sert pas à grand chose. Pourtant je ne me souvenais pas du tout du livre mais rien ne m’a surprise. C’est toujours la même chose : les héros font des rencontrent, espèrent s’n faire des alliés et finalement… Il paraît que l’histoire change beaucoup du livre (comme je vous le disais, je l’ai lu mais à part la fin – la fin du 4ème film donc – c’est le black out total), mais franchement quitte à changer autant faire les choses bien et là…
Si je devais trouver des points positifs, je dirais que premièrement, dans les livres je me souviens que la relation entre Tris et Four bien que souvent évoquée n’était jamais « montrée », les deux protagonistes n’étant jamais seuls tous les deux. Ce défaut est réparé dans le film et on comprend mieux leur relation.
D’autre part, l’environnement toxique créé au delà du mur est assez bien représenté et montre une certaine créativité. Je pensais qu’il avait été fabriqué en image de synthèse mais Allociné m’apprend que le Chef décorateur a tenu à le fabriquer naturellement à partir d’engrais et de teinture rouge. Je salue l’effort !
En bref, si vous avez vu les premiers opus et que vous souhaitez un tant soit peu connaître la suite allez-y, ce n’est pas la torture qu’a pu être Batman vs Superman mais ce ne sera pas non plus le meilleur moment de votre semaine.
Ma note : 2,5/5