Je déterre aujourd’hui mes Chroniques d’une végétarienne. Il y a 7 mois, je vous expliquais (de manière un peu désordonnée) les raisons pour lesquelles j’ai arrêté de manger de la viande et du poisson il y a environ4/5 ans. Ces dites raisons ayant évolué depuis mes débuts de végétarienne, j’avais très envie de vous expliquer la suite de mon chemin !
Durant ces 7 mois, j’ai fait un pas de géant vers le végétalisme, j’ai découvert beaucoup de choses sur la dure réalité de l’industrie agro-alimentaire et de l’élevage intensif…
Pour commencer, appelons un chat un chat.
Qu’est ce que le végétalisme ? C’est le fait de ne manger aucun produit d’origine animal. Pas de viande ni de poisson, mais pas non plus de lait, de fromage, de beurre, de crème fraîche, de yaourts, ni d’oeufs ou encore de miel.
Qu’est ce que le veganisme ? Si l’on utilise souvent le terme anglophone pour parler de végétalisme (moi la première), le veganisme est en réalité encore une étape au dessus.
Un vegan (ou végane) est un végétarien qui ne mange donc aucun produit d’origine animale, mais ne consomme non plus aucun produit issu de l’exploitation animale, quel qu’il soit : pas de cuir, de pulls de laine, de fourrure, d’oreillers en duvet d’oie ou de pinceaux de maquillage en poils de loutre. Les vegans ne cautionnent pas non plus les zoos, les aquariums etc.
Où j’en suis dans tout ça ?
Comme je vous l’expliquais dans mon précédent article, si à l’origine j’ai arrêté la viande par goût (ou plutôt par dégoût ), à ce jour, les raisons qui me poussent à rester végétarienne ont changées. Ce n’est plus l’aliment en lui-même qui me rebute, mais tout ce qu’il s’est passé avant qu’il se retrouve au supermarché : l’élevage intensif.
Côté alimentation, si cela fait des années que je ne mange ni viande ni poisson, depuis plusieurs mois déjà je n’achète jamais de beurre, de lait de vache/chèvre, de crème fraîche, de yaourts de vache ni d’oeufs. La seule chose que je continue à acheter et à consommer avec parcimonie est du fromage, tout simplement parce que je ne lui ai pas trouvé d’alternative végétale aussi simple à acquérir (mon magasin bio ne connaît pas).
Chez moi, à part un peu de fromage de temps en temps je suis donc végétalienne, et je réserve à mon prochain article les alternatives végétales que j’utilise dans mon alimentation quotidienne.
A l’extérieur en revanche, je redeviens « uniquement » végétarienne, pour plus de confort. Déjà que pour certaines personnes et mêmes certains restaurants, servir un plat sans viande ni poisson est compliqué, si en plus je demandais des plats végétaliens ce serait encore plus difficile de sortir avec mes amis. Par conséquent, si on me prépare un gâteau avec des oeufs et du beurre, je le mange, par politesse et pour continuer à avoir une vie sociale « normale », d’autant plus quand ces amis regardent mon régime alimentaire d’un oeil parfois négatif.
Côté mode et beauté, je n’achète plus désormais que des produits de maquillage vegan (sans produits d’origine animale dans leur composition), non testés sur les animaux (cruelty-free) et qui n’appartiennent pas non plus à un groupe qui teste sur les animaux (comme Melvita avec L’Occitane ou Sanoflore avec L’Oréal) ou qui exportent en Chine (où les tests sur les animaux sont obligatoire – ce que fait le groupe Léa Nature).
En revanche je continue à utiliser du miel et de la propolis dans ma routine de soins et à acheter des pulls contenant de la laine. Idem pour les chaussures en cuir, même si je suis en recherche d’active de marques utilisant du cuir végétal qui soient relativement bon marché. (Balancez les noms !)
Pour tous mes proches, et tous les autres, aujourd’hui j’ai eu envie non pas de me justifier, mais d’expliquer mon envie de changement, d’une manière qui sera je l’espère la plus pédagogique possible. Parce que si globalement mon végétarisme a été compris par mes proches, mon envie de veganisme l’est beaucoup moins : « la poule ne meurt pas pour pondre un oeuf », « la vache ne meurt pas pour donner du lait ». Incompréhension totale.
Pas à pas en détaillant les 3 raisons principale qui sont d’ordre sanitaire, écologique et éthique, puis aliment par aliment. Beaucoup de vidéos, certaines sur le ton de la plaisanterie, d’autres plus sérieuses et plus dures à regarder, des infographies… pour avoir toutes les cartes en main !